À la date du 31 janvier, 64 demandes de nationalité ont été reçues dans les consulats espagnols au Maroc, dont seulement dix ont été acceptées. En Russie, 23 demandes ont été déposées au consulat espagnol à Moscou, dont 18 ont été validées. Selon le ministère espagnol des Affaires étrangères, 12 862 demandes sur les 24 729 déposées dans les 179 bureaux consulaires de l’Espagne à travers le monde, ont été déjà approuvées, rapporte Europa Press.
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Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur la mémoire démocratique le 19 octobre, les Cubains, les Argentins et les Mexicains ont été les plus nombreux à déposer des demandes d’octroi de la nationalité espagnole (14 610). Dans le détail, un total de 7 119 ressortissants argentins ont déposé des demandes dans les cinq consulats généraux de l’Espagne dans le pays (Bahía Blanca, Buenos Aires, Córdoba, Mendoza et Rosario), mais seulement 1 145 ont obtenu la nationalité espagnole. Au consulat général de La Havane, 4 041 demandes de nationalité ont été reçues, mais 1 970 ont été enregistrées.
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Les ressortissants mexicains viennent en troisième position avec 3 450 demandes reçues dans les trois consulats espagnols dans le pays (Guadalajara, Mexico et Monterrey) et 1 659 nouveaux citoyens espagnols enregistrés au cours de la période. Suivent l’Uruguay avec 533 inscrits, le Pérou (335), le Guatemala (238) et le Venezuela (120). En dehors de l’Amérique latine, un total de 566 demandes de nationalité espagnole ont été reçues dans les huit consulats espagnols en France, dont seulement 22 ont été validées. Aux États-Unis, 549 demandes ont été déposées dans les sept consulats espagnols dans le pays et à l’ambassade à Washington, dont 80 ont abouti.
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En vertu de la loi sur la mémoire démocratique, « les personnes nées hors d’Espagne d’un père ou d’une mère, d’un grand-père ou d’une grand-mère, qui auraient été espagnols à l’origine, et celles nées hors d’Espagne d’un père ou d’une mère, peuvent obtenir la nationalité espagnole ». De même, « les fils et filles nés à l’étranger de femmes espagnoles qui ont perdu leur nationalité en épousant des étrangers avant l’entrée en vigueur de la Constitution de 1978 » peuvent également demander la nationalité. Il en est de même « des fils et filles majeurs des Espagnols dont l’origine de la nationalité a été reconnue en vertu du droit d’option conformément à la loi sur la mémoire démocratique ou loi de mémoire historique » de 2007.