Le groupe marocain OCP va bénéficier d’un prêt de 2,2 milliards de dirhams, soit près de 200 millions d’euros de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour la construction de deux usines de dessalement d’eau de mer.
Mohamed Attaoui
L’activiste engagé dans la lutte pour la protection de l’environnement, séjourne, depuis trois mois, au pénitencier de Midelt, après avoir dénoncé un trafic de cèdres. Plusieurs associations et sa fille se joignent à lui, depuis quelques jours, pour appeler à sa libération et solliciter la clémence du roi Mohammed VI.
Les ennuis de Mohamed Attaoui ont commencé le jour où, congédié de son poste, il a déposé une plainte auprès du tribunal contre le président de la commune de Tounfite. Mais au lieu de reprendre ses fonctions, il s’est retrouvé derrière les barreaux pour une affaire vieille de dix ans, dans laquelle il avait été reconnu coupable dans une histoire de pot-de-vin.
Acteur et activiste engagé dans la lutte pour la protection de l’environnement à Tounfite, Mohamed Attaoui, 54 ans, défendait particulièrement le cèdre en dénonçant les mafias qui exploitaient abusivement ce patrimoine national protégé.
Mohamed Benata est écologiste et président de la commune rurale d’Anemzi, proche de la commune de Tounfite, a dénoncé, dans une vidéo publiée sur Facebook, "la dégradation de la forêt de cèdres par la mafia, avec la complicité du service forestier. Pour lui, l’action de Mohamed Attaoui est légitime et nécessite l’intervention du procureur du Roi pour lancer une enquête à ce sujet", rapporte Hespress.
Pour la défense de Mohamed Attaoui, des vidéos sont diffusées sur les réseaux sociaux et tournent en boucle. Plusieurs dizaines d’associations du Maroc et d’ailleurs, demandent sa libération et implorent une intervention du Roi Mohammed VI. Ahmed Hamid, membre de l’Association des enseignements de la vie et la terre du Maroc (ASEVT), dénonce les dégâts commis par l’abattage clandestin du cèdre de l’Atlas, un arbre millénaire qui couvre 134 000 hectares de forêts au Maroc. Les trafiquants de bois, attirés par sa forte valeur marchande, profitent du manque de moyens investis pour sa préservation.
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