"A la lumière des clarifications apportées à ce sujet, les deux chefs d’Etat ont convenu de poursuivre les contacts durant les prochains jours au niveau des deux gouvernements, et d’œuvrer dans l’esprit des relations d’exception qui lient le Maroc et la France", indique un communiqué du cabinet Royal.
D’habitude très courtoises, les relations entre les deux pays se sont tendues cette semaine. En cause, deux "actes inamicaux" de la part du premier partenaire économique du Royaume.
D’abord la justice française qui, la semaine dernière, a profité de la présence sur son territoire du patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi, pour demander son audition dans deux supposés cas de torture. L’ambassadeur de France a par la suite été convoqué au ministère des Affaires Etrangères marocain pour des explications.
Ensuite, c’est un communiqué du ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, qui a condamné avec force les propos attribués à l’ambassadeur de France à Washington, lequel aurait qualifié le Maroc de "maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre".