Le Maroc dit non à Israël
Le premier ministre marocain Saad-Eddine El Othmani a rejeté, dimanche, toute normalisation des relations marocaines avec Israël.
En 2010, le roi Mohammed VI avait refusé de rencontrer le président israélien Shimon Perez. Le sujet refait surface aux États-unis, appuyé par des documents secrets révélés par la presse.
Les raisons derrière le refus catégorique du souverain marocain d’entrer en contact avec le président israélien Shimon Perez avaient été révélées dans une note explicative, parvenue au mois d’octobre 2010, à la Secrétaire d’État américaine Hilary Clinton.
Le document, diffusé par des médias américains, souligne que le président israélien accordait une importante particulière à la rencontre avec le roi du Maroc, en raison de son influence et de son poids sur la scène arabe et musulmane, et surtout pour sa qualité de Président du Comité Al Qods.
Or, poursuit le document, la décision du roi Mohammed VI était motivée par le gel des négociations israélo-palestiniennes pour la paix au Moyen-Orient. "D’après l’assistant du président israélien, Mohammed VI refuse de rencontrer Shimon Perez, en raison de la politique de colonisation menée par Israël en Cisjordanie", peut-on lire dans la note.
Aller plus loin
Le premier ministre marocain Saad-Eddine El Othmani a rejeté, dimanche, toute normalisation des relations marocaines avec Israël.
Jared Kushner, gendre et conseiller principal du président américain, Donald Trump se rendra cette semaine au Maroc, en Israël, à Bahreïn, à Oman et en Arabie Saoudite.
Deux raisons fondamentales expliquent le refus du Maroc de normaliser ses relations avec Israël.
Le nom de feu le roi Hassan II a été donné à plusieurs rues d’Israël, en hommage à sa mémoire. Un mémorial a été créé en souvenir des actes importants de son règne en faveur de...
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