Le Syndicat de Combat Universitaire (SCUM) de Montpellier est à l’origine du rassemblement de soutien, fait savoir Actu.fr. Il se bat pour obtenir du tribunal administratif le droit pour Jalal de terminer son Master 2 NPI (Négociation de Projets Internationaux) à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3. Menacé, d’expulsion, le jeune étudiant marocain va se présenter devant le tribunal ce mardi. Jalal est « un brillant étudiant. […] Sa faute ? Il s’est réorienté pédagogiquement il y a quelques années, et se retrouve donc sans visa étudiant et menacé d’expulsion vers le Maroc », indique le SCUM.
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« Son parcours universitaire sans faute au sein de Paul-Valéry a même encouragé la présidence de l’université à lui fournir une attestation élogieuse afin de l’aider dans ses démarches auprès de la Préfecture », ajoute-t-il. Selon les explications du syndicat, Jalal était en situation irrégulière, car la Préfecture lui refusait depuis 2017 un visa étudiant, suite à un redoublement intervenu lorsqu’il était étudiant dans une autre université, à la Faculté des Sciences de Montpellier, avant d’arriver à l’Université Paul-Valéry. « Depuis, il s’est réorienté, s’est inséré à la vie associative et étudiante de l’université, et prépare actuellement son diplôme de Master 2 », poursuit le SCUM.
Selon le syndicat, l’étudiant marocain se retrouve pénalisé, car il s’est réorienté au cours de ses études. « Il est inacceptable qu’une réorientation, pourtant couronnée de succès, conduise à l’expulsion d’un étudiant étranger », fustige-t-il.