Cette capacité à décrocher des financements permet au royaume de répondre à des besoins d’emprunt bruts plus élevés, rappelle l’agence de notation. Concernant la révision à la baisse de la perspective, elle démontre l’impact, à moyen terme, de la pandémie du Covid-19 sur la solidité budgétaire du Royaume, compte tenu, notamment, d’une reprise économique moins vigoureuse qu’attendue, et de l’exposition de l’économie marocaine à des secteurs et des partenaires commerciaux durement touchés par la crise, a clarifié Moody’s.
Selon l’agence de notation, les prix toujours bas des produits énergétiques, et un « solide coussin de réserve de change » devraient limiter les risques de vulnérabilité externe. Quant aux perspectives, l’agence prévoit une réduction progressive du déficit budgétaire à 6,5 % du PIB en 2021, et 4,5 % en 2022 (contre 7,5 % en 2020).