La contribution des MRE au développement du Maroc au cœur d’un colloque à Rabat

Mettre en avant la contribution des Marocains du monde au développement du Maroc. C’est l’objectif du colloque tenu vendredi à l’Université Mohamed V de Rabat sous le thème « Les chemins des possibles pour un développement local et régional : Jeunesse de la diaspora marocaine dans les perspectives et les attentes ».

Organisé par le conseil communal de Rabat et les associations ASLI et A2G (France), en partenariat avec l’Association internationale des maires francophones (AIMF), cette rencontre, qui est à sa première édition, a été l’occasion pour la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, et la ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Aawatif Hayar, d’insister sur l’apport considérable des Marocains du monde au développement du Maroc.

Les deux responsables et les différents panélistes ont rappelé aux 250 participants « les nombreux acquis et le chemin accompli aux côtés des MRE conformément aux orientations de sa majesté Mohammed VI tout en appelant à en faire toujours plus ». La maire de Rabat, pour sa part, s’est engagée « à mettre en œuvre prochainement un guichet unique diaspora au niveau de la Mairie afin de faciliter et libérer tous les potentiels », indiquent les organisateurs dans un communiqué conjoint.

Présentant à l’occasion les résultats d’une étude menée en juillet sur le profilage de la diaspora marocaine, et principalement des MRE originaires de Rabat, Samir Bouzidi, CEO d’Impact Diaspora, une startup leader en Afrique dans l’ethnomarketing et la mobilisation 2.0 (via digital, datas…), a indiqué que les compétences marocaines sont concentrées dans les secteurs des NTIC, de l’enseignement et la recherche, des services financiers et la santé.

Dans des pays comme l’Espagne, le Qatar et les Émirats arabes unis, les MRE sont plus présents dans le tourisme, le consulting et le commerce (biens de consommation), précise l’expert qui a invité les autorités en charge de la stratégie publique de mobilisation des MRE « à davantage intégrer les potentialités du digital pour affiner la connaissance de la “mosaïque MRE” et mieux mobiliser les contributions individuelles et collectives ».