Les MRE détiennent plus de 3% des dépôts des banques participatives

31 juillet 2021 - 22h20 - Economie - Ecrit par : J.K

En 2020, les dépôts à vue enregistrés par le secteur bancaire participatif au Maroc ont atteint un encours de 3,8 milliards de dirhams (MMDH), en augmentation de 49 % par rapport à l’année dernière.

Représentant 23 % des ressources, plus de 78,1 % de ces dépôts sont détenus par des particuliers résidents. Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) occupent une part de 3,2 % et les personnes morales détiennent 17,5 %, a indiqué Bank Al-Maghrib (BAM) dans son 17ᵉ rapport annuel sur la supervision bancaire au titre de l’exercice 2020. Les dépôts d’investissement quant à eux ont grimpé de 173 % à 988,7 millions de dirhams. 

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En dehors du résultat de l’exercice, les capitaux propres comptables des banques et fenêtres participatives ont connu une hausse de 6 % à 2,4 MMDH, soit 14,4 % des ressources. Cette hausse de 143 MDH est le résultat de l’augmentation du capital social des banques participatives d’environ 3,6 MMDH et de l’approfondissement du report à nouveau débiteur du secteur bancaire participatif à 1 MMDH et du montant de capital non-versé à 200 MDH. Concernant les injections de capital réalisées par les banques participatives, elles sont notamment réservées pour contrer l’impact des résultats déficitaires afin de conserver les capitaux propres comptables au-delà du niveau réglementaire de 200 MDH. Quant aux dotations en capital des fenêtres participatives, elles sont restées quasi stables à 695 MDH.

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En ce qui concerne l’encours de refinancement des banques participatives, chez les maisons mères par wakala bil Istithmar, une hausse de 40 % a été enregistrée au cours de l’année, soit 3,4 MMDH équivalant à 25,2 % du total-passif de ces banques. De plus, un encours de 465,3 MDH soit 3,5 % des ressources des banques a été effectué sous forme de dépôts à vue intra-groupe. Au cours de la même année, les fenêtres participatives ont augmenté de 93 % à 1,2 MMDH, soit 35 % de leurs ressources. Les avances dans les autres passifs sont restées stables soit à 80 % et 22 % du total-passif, a souligné BAM.

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