Pour amorcer ce nouveau modèle de développement et soutenir sa réalisation, le Maroc doit mettre en œuvre cinq leviers, à savoir la digitalisation, la réforme de l’administration, le financement, l’implication des Marocains du monde et l’optimisation des liens de partenariat avec les partenaires étrangers, a instruit la Commission dans son rapport, soulignant l’importance d’intégrer les MRE au plan et la nécessité de renforcer le Conseil de la Communauté marocaine de l’étranger (CCME).
De plus, des « politiques rénovées et adaptées aux besoins et attentes de cette frange importante de la population marocaine et à la défense de ses intérêts dans leur pays de résidence », doivent être instaurées, rapporte L’Économiste. Pour bénéficier de l’expertise des Marocains du monde, il faudra également mettre en place une base de données qui permettrait aux institutions nationales publiques et privées de contacter ces personnes, a ajouté la commission.
Par ailleurs, les MRE « pourraient aider à lever des capitaux, développer de nouveaux partenariats ou accéder à des compétences ou des expertises absentes au Maroc, ou encore promouvoir des produits et services marocains ». Ainsi, le gouvernement doit mettre en place « des produits financiers adaptés à leurs objectifs d’investissement, notamment en direction des nouvelles générations ».
Sans oublier qu’il est indispensable de renforcer les relations culturelles entre le Maroc et les nouvelles générations engendrées dans les pays d’accueil. Dans ce sens, en tenant compte de la place de la communauté juive, il est également nécessaire de protéger ses cimetières, ses synagogues, ses musées, et autres, a martelé la CSMD.