Une proposition de loi pour la construction d’un mur aux frontières de Sebta et de Melilla. C’est la nouvelle trouvaille des députés espagnols de l’extrême droite pour se faire une place au Congrès aux prochaines élections. Cette tendance politique compte, avec cette proposition de loi, apporter sa pierre à la lutte contre l’immigration irrégulière.
Un mur épais, résistant, haut et infranchissable. Ont annoncé les responsables de l’extrême droite. C’est au cours d’une intervention devant les médias que le Secrétaire général d’un parti de cette tendance et le Porte-parole de son groupe parlementaire ont estimé que les clôtures de Sebta et de Melilla « ont montré leur inefficacité ».
Ils demandent que les barbelés soient prochainement retirés, étant « utilisés comme excuses par les ONG pour dénoncer la cruauté de ce dispositif ». Selon le Secrétaire général de Vox, Javier Ortega Smith, l’idée d’un béton armé, d’un obstacle insurmontable se justifie par le fait que la majorité des migrants n’escaladent pas les clôtures mais opèrent des ouvertures dans la grille pour accéder à l’enclave.
Le parti nationaliste aux idées racistes semble avoir pensé à une batterie de mesures pour contrer l’arrivée des migrants par les frontières des présides. Il veut même autoriser le recours par les forces de sécurité en poste aux frontières, au matériel anti-émeute, mais aussi à une meilleure protection.
L’armée et les forces de sécurité étant l’électorat privilégié de Vox, le parti compte sur leur coopération pour lutter contre l’immigration irrégulière, surtout pour ce qui est de l’extradition du migrant une fois intercepté.
C’est une mesure qui réclame la coopération des autorités marocaines qui, pour le moment, ont passé sous silence les propositions du parti. Emises par Vox, elles interviennent dans un contexte où la pression migratoire a baissé de 45%, par rapport à l’année dernière.
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