Les Marocains se posent mille questions pouvant expliquer l’horrible massacre qui a eu lieu dans cette demeure familiale, le 6 février. La Brigade nationale de la Police Judiciaire (BNPJ), en coordination avec le service provincial de la police judiciaire de Salé essayent tant bien que mal de trouver le fin mot de l’histoire, afin d’expliquer les causes de ce drame.
Selon le journal Al Ahdath Al Maghribia, les premiers éléments des investigations menées penchent vers l’hypothèse selon laquelle, le meurtrier était à l’intérieur de la demeure familiale, puisque la porte était fermée. C’est ce que laisse aussi entendre le communiqué de la BNPJ qui avance que « les premières constatations font état de l’absence d’indices d’effraction sur les portes et les fenêtres du domicile familial de deux étages, gardé par deux chiens. »
Pour le moment, « des opérations de ratissage et de constat technique sont menées sur la scène du crime par des techniciens de la police scientifique et technique et par les officiers de la BNPJ, afin de regrouper tous les prélèvements biologiques et les preuves matérielles, ainsi que les témoignages nécessaires en vue de déterminer les circonstances de ces actes criminels ».
Dans un communiqué, la police a indiqué que des officiers sont intervenus dans cette maison pour effectuer un constat et des expertises techniques suite à un incendie qui s’était déclenché, avant de découvrir cinq corps portant des traces de blessures causées par un objet tranchant et de graves brûlures dues à cet incendie. Cinq personnes étaient déjà mortes, la dernière personne est décédée à l’hôpital, des suites d’une asphyxie.
Les proches des victimes ont appelé à poursuivre en justice, les voisins qui racontent un peu partout que le fils de la maison serait l’auteur de cet acte ignoble. Pour eux, il est inconcevable qu’un père de famille ait pu tuer son bébé de trois mois, ses parents et son épouse. Selon eux, le crime aurait été commis par une bande de 4 criminels. Mais aucune preuve valable pour étayer cette version des faits.
Alors que la thèse du crime par un proche est agitée, le journal s’interroge sur certains aspects du drame qui méritent réflexion. Comment se fait-il que les victimes soient restées inertes face à leur agresseur, sans lui opposer de résistance ? Comment est-il possible qu’elles n’aient ni crié ni appelé à l’aide ? Les questions continueront de hanter les habitants du quartier Errahma, à Salé, ainsi que l’opinion publique marocaine, jusqu’à ce que la BNPJ ne donne une explication claire et précise sur les circonstances de ce drame.