
Le 26 février dernier, le roi Mohammed VI invitait les Marocains à s’abstenir de célébrer l’Aïd al-adha de cette année, prévue en juin. Un appel salué par les ménages à revenu faible et modeste pour qui le mouton est devenu un luxe inaccessible.
Nadia Yassine, porte parole du mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane (Justice et Spiritualité), pense que le discours Royal du 9 mars, annonçant de profondes réformes constitutionnelles, n’apporte rien de nouveau et qu’il ne s’agit que de promesses.
Le discours, indique-t-elle, reconnait qu’auparavant la constitution n’était pas respectée, principalement en ce qui concerne le pluralisme et les libertés. Le Roi parle de l’élargissement du champ des libertés et du véritable pluralisme, qui sont déjà garantis par la constitution actuelle.
Le problème, affirme Nadia Yassine au quotidien Akhbar Al Yaoum, n’est pas dans le texte de la constitution, mais dans son application sur le terrain. A quoi sert de donner autant de prérogatives au premier ministre, estime Nadia Yassine, si le Parti Authenticité et Modernité (PAM), remporte les élections et forme un gouvernement.
Le discours Royal, conclut la militante, ne parle pas de redistribution des richesses et ne fait qu’entreprendre une opération esthétique de la constitution actuelle.
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