Les Lionnes de l’Atlas inspirent toute la région MENA
Les Lionnes de l’Atlas sont devenues de par leurs différents exploits une source d’inspiration pour la région MENA. Elles affronteront la Colombie jeudi 3 août dans le cadre la...
Voir la Marocaine Nouhaila Benzina, première joueuse à porter un hijab à la coupe du monde féminine qui se déroule en Australie et en Nouvelle-Zélande, a complètement changé la perception d’un journaliste et rédacteur en chef britannique de confession catholique sur le port du voile.
« Il y a des images si saisissantes, si provocantes et si profondes qu’elles changent le monde. Ce week-end, nous avons assisté à l’une de ces images lors de la merveilleuse Coupe du monde de football féminin qui s’est déroulée en Australie : La Marocaine Nouhaila Benzina est entrée sur le terrain contre la Corée du Sud, devenant ainsi la première joueuse à porter un hijab lors d’une Coupe du monde », commente Stefano Hatfield, journaliste et rédacteur en chef britannique dans une tribune publiée par le site inews.co.uk, précisant que le voile blanc de la défenseure marocaine était complété par un legging blanc, une sous-couche blanche et un hijab d’un blanc immaculé, « ce qui est immédiatement devenu une représentation emblématique de l’autonomisation des femmes. » Selon lui, la joueuse de 25 ans a brisé les barrières sur la scène mondiale. Surtout en Occident où la question du voile cristallise des clivages politiques.
À lire : Nouhaila Benzina : un hijab par amour
Cette image de la joueuse marocaine a changé la perception du chroniqueur sur le port du voile. « L’émancipation. J’ai choisi ce mot délibérément et avec soin. Il y a dix ans, je n’aurais jamais pu imaginer l’avoir écrit. Comme beaucoup d’Occidentaux, j’ai un jour considéré le voile islamique comme un instrument de répression, comme le signe d’un manque de liberté emblématique des femmes dans le monde islamique. » Il se remémore les années où il était enseignant dans des collèges où, il avait parmi ses élèves de jeunes filles qui portaient le voile islamique. « Mais il y a dix ans, ayant grandi dans le sud de Londres et ayant fait carrière dans les médias à Londres et à New York, je ne connaissais pratiquement aucun musulman personnellement. Puis je suis devenue enseignant dans une école publique. »
À lire : Qui est Nouhaila Benzina, la première joueuse hijabi de la Coupe du monde féminine ?
Stefano Hatfield raconte que, dans sa première école, où les élèves étaient majoritairement somaliens, la majorité des filles musulmanes portaient le hijab et que, dans sa deuxième école, avec des élèves plus proches du Moyen-Orient, le port du hijab était moins omniprésent et, qu’à sa grande surprise, « il s’agissait d’un choix individuel. » « Ces élèves m’ont éduquée, en partie grâce aux cours de PSHE (public, social, santé et économie), mais surtout grâce aux conversations informelles dans la cour de récréation, en classe et lors des sorties scolaires, qui constituent l’un des véritables privilèges d’être enseignant dans une école multiculturelle », admet ce Britannique de confession catholique.
Aller plus loin
Les Lionnes de l’Atlas sont devenues de par leurs différents exploits une source d’inspiration pour la région MENA. Elles affronteront la Colombie jeudi 3 août dans le cadre la...
Outre le premier et historique succès du Maroc en coupe du monde féminine qui se déroule en Australie et en Nouvelle-Zélande, ce qui aura également capté l’attention c’est...
Le gouvernement français est déterminé à aller au bout de sa démarche d’interdire le port du voile dans le sport, malgré l’opposition du collectif des Hijabeuses.
La Marocaine Nouhaila Benzina pourrait être la première footballeuse de l’histoire à jouer avec un hijab, si elle monte sur le terrain lors du match contre la Corée du Sud en...
Ces articles devraient vous intéresser :