Pour Reporters sans frontières, les autorités devraient penser à faire la lumière sur cette affaire, au lieu de poursuivre le journaliste. L’ONG appelle donc les autorités marocaines à abandonner leurs charges et mettre un terme au harcèlement contre le journaliste, qui selon elle, n’exerce que son métier.
Pour le journaliste, principal concerné, les motifs de sa convocation seraient « ridicules », car selon lui, juste après l’enquête d’Amnesty International, il serait victime de lynchage sur les réseaux sociaux. Cependant, il compte bien se présenter jeudi matin, dans les bureaux de la police judiciaire à Casablanca.
Rappelons qu’Omar Radi est convoqué par la police, pour une présumée affaire d’obtention de financements de l’étranger, en lien avec des services de renseignement. Cette accusation coïncide avec les récentes révélations d’Amnesty International sur l’espionnage et le tracking via un logiciel qu’aurait subi Omar Radi, dénonce Souhaieb Khayati, directeur du bureau Afrique du Nord de RSF.