A 34 ans, le journaliste Omar Radi, accusé à la fois de « financements étrangers », « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et de « viol » dans deux affaires jugées conjointement par la chambre criminelle, a vu son procès renvoyé au 27 avril prochain.
À la barre devant les juges de la chambre criminelle, le journaliste a rejeté les chefs d’accusation soutenant qu’il est victime d’une « vengeance » de la part du pouvoir.
Concernant le dossier de viol, ouvert en juillet 2020, suite à une plainte d’une de ses collègues, Omar Radi jure qu’il s’agit de « relations librement consenties » alors que la plaignante soutient le contraire mettant en avant son « droit à la dignité ».
Les avocats de l’accusé ont plaidé pour sa liberté provisoire et l’accès au dossier de leur client. Toute chose que la justice a rejeté prévoyant de se prononcer là-dessus jeudi.
Aux côtés du journaliste Omar Radi dans le box des accusés, son confrère et ami Imad Stitou, cité au début comme témoin à décharge, est aujourd’hui jugé pour « participation au viol ».