C’est ce lundi 5 juin que débutera l’opération Marhaba 2023 dédiée aux Marocains résidant à l’étranger. La Fondation a activé le dispositif d’accueil au niveau du Maroc, la France, l’Italie et l’Espagne, composé 24 sites d’assistance et...
Destinés soit à la consommation, soit à l’investissement ou aux deux, les transferts des expatriés sont plus stables que les flux des marchés financiers. Ils auraient même tendance à augmenter en période de difficultés économiques. Très souvent, ces fonds constituent la principale source de devises des pays et également la principale source de revenu des familles bénéficiaires. Ils revêtent donc un rôle extrêmement important et contribuent à la réduction de la pauvreté dans les pays destinataires.
Le Maroc figure parmi les premiers pays bénéficiaires des transferts de ses ressortissants à l’étranger. Avec 3,3 milliards de dollars de recettes MRE en 2001, il se classait quatrième mondial d’après le rapport annuel 2001 de la balance des paiements du FMI. L’Inde occupe le premier rang avec 10 milliards de dollars. En 2003, les recettes MRE s’élevaient à 34,8 milliards de DH, selon l’Office des changes. Jusqu’à fin mai 2004, quelque 14,04 milliards DH contre 13,4 milliards DH, une année auparavant, soit une hausse de 4,8 % ont été transférés.
L’objectif fixé étant de rassembler les connaissances précises sur la réalité des projets initiés par la communauté marocaine installée à l’étranger.
les résultats ont révélé que les deux tiers des projets sont financés sur la base d’apports personnels. Le recours au crédit bancaire reste faible. Seuls 31% des investisseurs marocains à l’étranger y ont recours. Le crédit accordé par les banques est estimé en moyenne à 1,4 million de dirhams. Bank Al Amal a financé en partie 15 projets.
Toutefois, l’enquête n’a pas manqué de soulever l’absence de suivi direct et régulier des placements des MRE. Ceci a des répercussions sur leur investissement. Cette recherche a permis de savoir aussi que les MRE n’ont pas recours systématiquement à une étude de faisabilité (18 %) ou le conseil d’une banque (10 %) pour s’assurer de la viabilité du projet.
L’ensemble de ces constats plaide en faveur d’une approche globale. Sans être que financiers et afin d’optimiser leurs apports, une stratégie plus globale s’impose. Maintenant que les caractéristiques de l’investisseur marocain résidant à l’étranger sont identifiées : profil, revenu, trajectoire, origine géographique et coût d’investissement, reste à mieux assister cet investisseur. Les apports ne pourront qu’être plus optimisés.
Bladi.net d’après Aujourd’hui le Maroc
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