Liverpool s’attaque à la pépite marocaine Abdelhamid Ait Boudlal
Le club anglais de Liverpool FC s’apprête à lancer ses filets sur un jeune talent marocain : Abdelhamid Ait Boudlal, capitaine de l’équipe nationale des moins de 17 ans.
Le milieu marocain du Havre, Oussama Targhalline, 22 ans, évoque sa fierté d’avoir remporté le bronze avec l’équipe du Maroc aux Jeux de Paris, la première médaille olympique des Lions de l’Atlas. Il raconte aussi son parcours impressionnant, depuis l’académie Mohammed VI au Havre, en passant par l’Olympique de Marseille.
« C’est un titre qui m’a apporté beaucoup de plaisir, de fierté. Avec les JO, les gens me connaissent et me supportent aussi un petit peu plus. Forcément, ça donne de la confiance et ça donne envie de bosser pour avoir d’autres titres comme ça », a confié le jeune joueur à Sofoot. Et d’ajouter : « C’est la première médaille du pays en sport collectif, donc les gens ont été hyper heureux de nous voir, de nous célébrer. On a fait quelque chose d’historique. Ça n’arrive pas à tout le monde. Même si c’est le rêve de chaque sportif, je n’aurais franchement jamais imaginé faire les JO. Ce n’était pas prévu ».
À lire : Oussama Targhalline repart en prêt au Havre
Né à Casablanca, Oussama a intégré l’académie Mohammed VI à l’âge de 10 ans. « Quand je suis arrivé, j’étais un bébé et je n’en suis ressorti que quand j’avais 18 ans. Huit ans, c’est long, et ça m’a totalement changé. Je me suis retrouvé, à l’âge de 10 ans, à vivre loin de ma famille, et ça a été très compliqué. J’étais le plus jeune du centre, je pleurais presque tous les soirs après les entraînements. J’ai fini par m’y faire, mais, surtout, je suis devenu un vrai joueur de foot, notamment grâce à Nasser Larguet, qui était directeur technique. Avant d’aller à l’académie, j’étais un joueur de rue, technique. Je dribblais beaucoup, sans savoir exactement ce que le jeu demandait. Je jouais pour jouer, quoi. Ce n’est qu’à l’académie qu’on m’a structuré, et j’ai même changé un peu de style ».
Le milieu de terrain raconte aussi comment il s’est retrouvé à l’Olympique de Marseille à seulement 17 ans. « Chaque année, on faisait des tournées en France et un jour, on a joué contre l’OM, qui, derrière, a envoyé une demande à l’académie pour que je vienne faire un test. J’y suis allé une semaine, j’ai même fait une séance avec les pros et Villas-Boas. Et ça l’a fait. Il y avait d’autres clubs qui étaient intéressés, en Espagne et en France, mais quand l’OM vient… Tu ne peux pas refuser. Au Maroc, l’OM, c’est un truc de fou. Il faut se remettre dans le contexte, déjà. Sur le terrain, j’arrive, il y a Dimitri Payet, Steve Mandanda, Bouba Kamara… Une semaine avant, je jouais à la Play avec ces joueurs-là. », a déclaré Oussama, évoquant ses difficultés à s’intégrer parce qu’il ne parlait pas français et ne connaissait personne. « Heureusement, Nasser Larguet était à l’OM et il m’a beaucoup aidé. Il m’a trouvé des rendez-vous pour des apparts, il me déposait, il m’a accompagné pour faire ma carte bancaire, mes papiers… »
À lire : Ibrahim Mbaye, la nouvelle pépite marocaine du PSG
Le Lionceau de l’Atlas confie avoir rapidement progressé grâce à l’aide précieuse de Jorge Sampaoli. « J’ai travaillé tous les détails : l’orientation du corps, le jeu de position, l’orientation de la première touche, la nécessité de donner le ballon sur le bon pied de ton coéquipier pour ne pas perdre de temps… Avec Sampaoli, j’ai compris le sens de chaque action, chaque geste, du rythme,… le contre-pressing, la capacité à récupérer rapidement à la perte. Avant lui, c’est comme si j’étais 50 % d’un footballeur. Il m’a donné les 50 % manquants en un an ».
En difficulté à Marseille après son retour de prêt d’Alanyaspor en Turquie, Oussama a finalement accepté retourner en prêt au Havre qui a souhaité s’attacher ses services. « Le Havre a fait une proposition intéressante et ce qu’il me fallait : de la stabilité, dans un environnement sain, où on prend soin des jeunes et où ils ont une place pour progresser ». Depuis sa blessure contractée l’année dernière (rupture du tendon du droit fémoral) dont il se remet, le jeune joueur travaille avec un préparateur mental pour « apprendre à protéger ma bulle, à ne pas se disperser ». « J’ai travaillé pour ne plus appréhender la frappe, car c’est sur une frappe à l’échauffement que je me suis blessé l’an dernier, par exemple. Aujourd’hui, c’est réglé, et ma seule volonté, c’est de faire une saison entière au Havre, en Ligue 1. Je ne veux pas brûler les étapes. »
Aller plus loin
Le club anglais de Liverpool FC s’apprête à lancer ses filets sur un jeune talent marocain : Abdelhamid Ait Boudlal, capitaine de l’équipe nationale des moins de 17 ans.
Le FC Barcelone a officialisé le transfert de Mayssa Baha, l’une des pépites les plus prometteuses du club de Málaga CF. Cette jeune footballeuse, âgée de seulement 13 ans,...
Le jeune joueur marocain de l’Olympique de Marseille, Oussama Targhalline, qui était prêté à l’Alanyaspor en Turquie, pourrait repartir en prêt au Havre, après une saison...
Fidèle à sa volonté de promouvoir les jeunes talents, Luis Enrique a titularisé Ibrahim Mbaye, jeune attaquant d’origine marocaine, pour le premier match des Parisiens cette...
Ces articles devraient vous intéresser :