Accusée à tort de violences volontaires contre un agent de la BAC, puis relaxée par le tribunal de Paris, Leïla N. revient à la charge. Elle a déposé plainte auprès de l’IGPN.
Les faits remontent au 19 août 2019. Sans le vouloir, Leila N. tombe sur une scène d’agression, rue Legendre, dans le XVIIe arrondissement de Paris, la nuit. Elle avait décidé d’appeler la police. À leur arrivée, l’un des policiers Florian G. s’en était pris à elle et l’avait frappée. Cette quadragénaire est passée en un instant de statut de témoin à celui de victime, et est également accusée de violences volontaires contre un agent de la BAC.
L’affaire avait été portée devant le tribunal de Paris. Le 3 juin dernier, la présidente de la 28e chambre correctionnelle, Agnès Herzog, déclarait que Leila a "tenté courageusement d’enjoindre l’agresseur à cesser de porter des coups à la victime au sol". Si elle a "tordu le pouce gauche » du policier, c’était pour "mettre fin à sa sensation d’étouffement" infligée par le gardien de la paix, non pas pour "porter atteinte à son intégrité physique", concluait la juge. Leïla N. a été finalement innocentée.
Mais cette femme de 43 ans n’est pas prête à tourner cet épisode de sa vie. Elle a récemment déposé plainte auprès de l’IGPN, rapporte Le Parisien. Elle reproche à plusieurs policiers du commissariat du XVIIe arrondissement de Paris d’avoir tenté de "travestir" voire "dissimuler" les coups portés à son encontre par leur collègue Florian G.
Alors qu’une femme de 43 ans portait secours à la victime d’une agression dans le XVIIe arrondissement de Paris, elle s’était retrouvée en garde à vue accusée à tort de...
Les policiers accusés de violence policière sur Mounaïme, un jeune homme de 19 ans, après la manifestation Black Lives Matter organisée en juin 2020 ne seront plus inquiétés. Et...
Un jeune Marocain accuse un policier de l’avoir violemment agressé « sans aucune raison » à Paris. Il a porté plainte contre son agresseur présumé et réclame justice.