
Course au pétrole : Le Maroc prospecte à nouveau au large des îles Canaries
Le Maroc relance à nouveau ses prospections pétrolières dans les côtes sud du royaume, à 220 km au nord-ouest des îles Canaries. Quatre à cinq types d’hydrocarbures sont...
Amina Benkhadra, Directrice Générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) a confirmé la présence de gisement de pétrole dans plusieurs zones au large de Rabat-Salé, Essaouira, Agadir, Tarfaya et Boujdour, appelant les explorateurs à poursuivre les efforts et surtout à forer des puits. Les ressources potentielles sont évaluées par Europa Oil&Gaz à 2 milliards de barils.
Le sous-sol marocain est doté de pétrole, mais encore faut-il intensifier son exploration. « Nous sommes confiants quant au potentiel pétrolier et gazier de notre pays. L’histoire est pleine d’exemples de pays qui ont mis énormément de temps et d’efforts avant d’aboutir à une découverte majeure », a souligné jeudi, la directrice dans un entretien accordé à la Map.
Pour Mme Benkhadra, il faudra faire preuve de « persévérance », en termes de recherches notamment, pour semer les fruits de plusieurs années d’attente.
À cet effet, elle rappelle que l’exploration pétrolière est un processus long, fortement coûteux et très risqué, car même en cas de découverte, des opérations d’appréciation et de nombreux autres forages sont nécessaires pour estimer et prouver les réserves en place avant de commencer la phase de développement.
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la DG de l’ONHYM a estimé que ces différentes étapes peuvent durer plusieurs années selon la nature et le type des gisements avant de rentrer dans la phase de production, notant que « plus de 97 % des investissements sont menés par des partenaires étrangers sur leurs permis d’exploration et plusieurs zones ont un potentiel en onshore et en offshore, surtout que les bassins offshores couvrent près de 300 000 km ² et ne comportent que 42 puits forés ».
Le Maroc continuera toutefois à être considéré comme un pays à risques économiques pour l’exploration pétrolière et gazière tant qu’une première découverte importante n’est pas réalisée, ce qui a un impact sur l’engagement des compagnies internationales, a souligné Mme Benkhadra.
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