
Le Maroc branche tout le pays au gaz
Au Maroc, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable entend hisser la part du gaz naturel à 30 % du mix énergétique d’ici 2030.
Riche en gaz naturel, le sous-sol marocain ne cesse d’attirer les sociétés internationales spécialisées en prospection pétrolière et gazière.
Le Maroc attire les compagnies internationales spécialisées en prospection gazière en raison de son fort potentiel en gaz naturel réparti sur plusieurs bassins sédimentaires, aussi bien à terre qu’en mer, et de son potentiel en offshore atlantique. En témoignent les découvertes de Chariot au Nord du Maroc ; l’intérêt des géants comme Exxon Mobil, Hunt Oil ou encore NewMed en plus de Chariot Oil & Gas pour l’offshore marocain au Sud du royaume ; la découverte importante de gaz dans le Gharb, premier site gazier découvert en Afrique du Nord ; le fort potentiel du bassin historique d’Essaouira actif depuis les années 1980 et les campagnes menées par l’ONHYM et Sound Energy dans le bassin de Tendrara situé au Nord-Est du royaume et considéré comme le nouvel eldorado gazier.
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Le territoire national regorge par ailleurs d’autres bassins en veille active, précise l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) dans un entretien accordé au Matin. Il s’agit des bassins de Zag, Boudenib, Missour, Doukkala, Tadla et de Guercif. À Guercif, c’est la société Predator qui pilote les forages d’exploration. « La cartographie des ressources s’affine, en attente de confirmations commerciales », est-il indiqué. Si le secteur gazier national est capitalistique et à fort risque, il est crucial pour la souveraineté énergétique, estime l’ONHYM.
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Quid des partenariats ? Dans le cadre du partenariat stratégique de Taqa Morocco et Nareva, en consortium avec le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, 130 milliards de dirhams serviront à développer des infrastructures de transport d’eau et d’électricité, en collaboration avec le gouvernement marocain et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Le 19 mai dernier, la signature de trois partenariats a été effective lors d’une cérémonie. Et les projets ? On peut citer entre autres le développement de stations de dessalement alimentées exclusivement par des énergies renouvelables et une ligne électrique haute tension de 1 400 km reliant le Sud et le centre du royaume.
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