La première Miss IA du monde est...une Marocaine

10 juillet 2024 - 09h00 - Culture - Ecrit par : S.A

L’influenceuse numérique marocaine portant le hijab Kenza Layli, fervente militante pour l’autonomisation des femmes, a été couronnée première Miss IA mondiale lors des Fanvue World AI Creator Awards (WAICAs).

Sur plus de 1500 concurrents, Kenza Layli est l’influenceuse IA qui a le plus convaincu les membres du jury, décrochant le grand prix de 20 000 dollars pour son créateur humain. Dans une déclaration à MailOnline, ceux-ci disent avoir été impressionnés par la technologie de pointe derrière la Marocaine, ainsi que par sa « personnalité » convaincante. « Kenza Layli s’est distinguée par son maquillage numérique et son engagement à éduquer le monde sur la culture marocaine tout en défendant les droits des femmes », a déclaré un membre du jury. Lalina Valina, l’influence française d’IA comptant plus de 117 000 abonnés sur Instagram s’est adjugée le deuxième prix, devant Olivia C., une globe-trotteuse portugaise.

À lire :Voici comment l’intelligence artificielle voit les Marocains (photos)

Kenza est heureuse d’avoir remporté le tout premier concours « Miss World AI ». « Je suis incroyablement reconnaissante d’avoir l’occasion de remercier les créateurs d’IA et de défendre avec passion l’impact positif de l’intelligence artificielle. Ce voyage témoigne du pouvoir de l’innovation, de la collaboration et de l’élévation des normes pour façonner notre avenir », se réjouit-elle dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Celle qui est suivie par plus de 194 000 abonnés sur Instagram s’est engagée à poursuivre sa « mission d’autonomisation des femmes dans le monde entier, y compris celles du Maroc et du monde arabe, et à amplifier leur voix dans l’industrie technologique ».

À lire :Une Marocaine, future Miss France ?

Organisé en collaboration avec la plateforme Fanvue, ce concours de beauté fait partie des tout premiers World AI Creator Awards (WAICAs).« L’engouement mondial pour ce premier prix des WAICAs a été extraordinaire », a affirmé au New York Post Will Monange, co-fondateur de Fanvue. Il ajoutera : « Ces récompenses permettent de célébrer les réalisations des créateurs, d’élever les standards et d’assurer un avenir prometteur pour l’économie des créateurs d’IA ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Distinction - Femme marocaine - Intelligence artificielle

Aller plus loin

Une Marocaine, future Miss France ?

Nadine Benaboud, 22 ans, a été élue samedi Miss Midi-Pyrénées 2023. La jeune femme d’origine marocaine sera parmi les prétendantes à la couronne de Miss France 2024 en décembre.

Voici comment l’intelligence artificielle voit les Marocains (photos)

Le magazine Düşünbil Dergisi a publié sur Twitter une série d’images de ressortissants de 19 pays dont le Maroc réalisées par l’intelligence artificielle (IA). La publication a...

Maroc : de l’intelligence artificielle à la frontière de Sebta

L’Espagne poursuit son projet d’installation d’un système de reconnaissance faciale à la frontière avec le Maroc à Sebta.

Qui est Jihan Hadji, la candidate marocaine au concours Miss Elite World ?

La Marocaine Jihan Hadji, avocate de profession en Espagne, participera au concours de beauté « Miss Elite World 2022 » qui aura lieu en mai, en Égypte.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...

Les Marocaines pénalisées en cas de divorce ?

Des associations féminines sont vent debout contre la réforme d’Abdelatif Ouahbi, ministre de la Justice, imposant aux femmes ayant un revenu supérieur à celui de leur conjoint de verser une pension alimentaire à leurs ex-maris après le divorce.

« Tu mourras dans la douleur » : des féministes marocaines menacées de mort

Au Maroc, plusieurs féministes, dont des journalistes et des artistes, font l’objet d’intimidations et de menaces de mort sur les réseaux sociaux, après avoir appelé à plus d’égalité entre l’homme et la femme dans le cadre de la réforme du Code de la...

Le burkini banni dans plusieurs piscines au Maroc

Au Maroc, l’interdiction du port du burkini à la piscine de certains hôtels empêche les femmes musulmanes de profiter pleinement de leurs vacances d’été. La mesure est jugée discriminatoire et considérée comme une violation du droit des femmes de...

Cosmétiques contrefaits : une bombe à retardement pour les Marocaines

Nadia Radouane, spécialiste en dermatologie et esthétique, alerte les Marocaines sur les risques liés à l’utilisation des produits cosmétiques contrefaits.

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Femmes ingénieures : le Maroc en avance sur la France

Au Maroc, la plupart des jeunes filles optent pour des études scientifiques. Contrairement à la France, elles sont nombreuses à intégrer les écoles d’ingénieurs.

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Le Maroc confronté à la réalité des violences sexuelles

Les femmes marocaines continuent de subir en silence des violences sexuelles. Le sujet est presque tabou au Maroc, mais la parole se libère de plus en plus.

Maroc : présenter un acte de mariage dans les hôtels c’est fini

L’obligation de présenter un contrat de mariage lors de la réservation de chambres d’hôtel au Maroc pour les couples aurait été annulée. Cette décision survient après la colère du ministre de la Justice, Adellatif Ouahbi.