L’hebdomadaire français Marianne (numéro 1407) a été interdit de distribution au Maroc, en raison d’un dessin caricatural jugé offensant pour le prophète Mohammad.
Poursuivi en état d’arrestation pour avoir "méprisé des décisions de justice" et dénoncé des "crimes qui n’ont pas eu lieu", Rachid Nini, le directeur du quotidien Al Massae, a comparu mardi devant le tribunal de première instance de Casablanca.
L’audience marquée par une forte présence d’avocats étrangers, qui se sont déplacés au Maroc à la demande d’Al Massae, a été reportée à mercredi sur demande de la défense, qui compte encore une fois exiger la libération provisoire de Rachid Nini.
"Ce procès est celui des droits de l’homme et de la liberté d’expression", ont déclaré la vingtaine d’avocats étrangers qui ont assisté à l’audience, dont des Français, des Belges et des Tunisiens, lors d’un point de presse à Casablanca.
Rachid Nini devrait être jugé en vertu du code pénal et non de celui de la presse, ce qui "va à contre-courant des réformes en cours au Maroc", a indiqué l’avocat, Me Khalid Sefiani, à l’AFP.
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