Au Maroc, de nouvelles dispositions encadrent désormais la commercialisation des produits agricoles, les fruits et légumes en particulier. Le projet de loi qui a été adopté le jeudi 3 juin, devrait satisfaire non seulement les consommateurs mais aussi les producteurs.
Ce nouveau texte permet aux agriculteurs de se passer des intermédiaires, ce maillon de la chaîne qui, de par sa position, se retrouve être le seul vrai bénéficiaire du circuit au bout duquel le produit revient plus cher au consommateur, en même temps qu’il prive le producteur des bénéfices de son travail.
Avec le nouvel ordre qui réglemente désormais le secteur, le producteur propose directement son prix au consommateur, à condition d’appartenir à une organisation dans le cadre du processus de l’intégration des filières agricoles. Le texte profite également aux coopératives disposant d’unités de conditionnement et de mise en valeur des produits agricoles.
Ces dispositions, selon le ministère de l’Agriculture, visent à « limiter l’intervention des intermédiaires », mais aussi, à proposer aux consommateurs, des produits de qualité, certifiés par l’ONSSA, exactement comme dans le cas des produits destinés à l’export.