Le Maroc attire plus que jamais les investissements étrangers. En témoigne le dernier rapport publié par l’Office des Changes.
Face à l’absence des touristes étrangers et des Marocains résident à l’étranger (MRE), les propriétaires de bureau de change sont désespérés. Contraints à mettre la clé sous le paillasson, ils cherchent aujourd’hui à diversifier leur activité.
Les propriétaires de bureaux de change ne savent plus à quelle porte frapper, rapporte Le360. Fortement impactée par le coronavirus, leur activité connait un repli depuis que le gouvernement a décidé de fermer ses frontières aériennes pour cause de coronavirus.
Pour la plupart de ces professionnels du change, les clients se font rares. Ils reçoivent la visite d’un ou de deux, voire trois clients pour toute la journée. « Sur toute une journée de travail, nous recevons un client, voire deux au maximum. Certains jours, aucun client ne franchit la porte de la boutique », déplore l’un d’eux.
Après avoir licencié une partie de son personnel, il promet remercier encore quelques employés si la situation ne s’améliore pas. Comme les autres collègues, Anouar et Abdellah sont condamnés à réussir ou à fermer. « Nous avons bénéficié de l’indemnité CNSS pendant 3 mois, jusqu’en juillet. Mais après, vu nos charges élevées, nous avons été contraints de tailler dans nos effectifs », ajoute Anouar.
Ils plaident pour diversifier leur activité, « Nous avons une activité unique et nous n’avons pas le droit d’en avoir d’autres. Nous souhaitons pouvoir exercer d’autres activités, comme celle du transfert d’argent », souligne Anouar. Tout en poursuivant ses explications, il assure que l’office des changes est décidé à les soutenir. Malheureusement, les spécialistes du cash font pression sur le gouvernement pour qu’il ne les autorise pas
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