Le tourisme marocain, 7e pays le plus touché par le coronavirus
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Les établissements de soins et de bien-être ont reçu l’ordre d’ouvrir leurs portes, mais sous des conditions assez suicidaires selon les gérants. L’incertitude plane sur un secteur qui regorge d’opportunités et qui représente un maillon important de la chaîne touristique marocaine.
La pandémie du coronavirus a flanqué un coup dur aux SPA et autres établissements chargés des soins et du bien-être. Les difficultés connues par le tourisme ont fortement impacté cette activité qui reste liée au secteur de l’hôtellerie. Il faut bien que les hôtels reçoivent des clients avant de les orienter vers ces établissements. Mais ces derniers mois ont été assez catastrophiques pour le secteur du tourisme. Les hôtels reprennent lentement mais avec des conditions qui ne permettent pas vraiment aux SPA et autres d’être sollicités comme par le passé. Certains ne pouvant tenir ont dû fermer, espérant des jours meilleurs pour revenir vers ce secteur, dont la bonne renommée va au-delà des frontières marocaines, rapporte la MAP.
Selon une étude du Global Wellness Institute sur le tourisme de bien-être, le Maroc, dans ce secteur, est au deuxième rang des marchés les plus prometteurs dans la zone MENA. Mais le coronavirus semble l’avoir étouffé. Par exemple la Maison D’ASA à Casablanca dépend pratiquement des hôtels à qui elle fournit des produits cosmétiques bio. Aujourd’hui, Asma El Mernissi, la patronne de cet établissement décrit une situation assez difficile.« La Pandémie a été un véritable désastre pour notre activité. Nous avons été provoqués par la crainte et la panique des clients. Nous avons dû nous résoudre à fermer notre établissement avant même le 15 mars et mettre au repos forcé toute l’équipe ».
Les promoteurs de ces instituts pointent également du doigt le manque de communication. « Ce volet hôtelier important a subi un arrêt brutal de son activité SPA et avec l’absence de tout interlocuteur même pour recouvrir nos factures, nous avons été doublement pénalisés et à court de trésorerie pour faire face à nos différentes charges : salaires, fournisseurs, taxes », explique El Mernissi.
Avec la chute du secteur, plusieurs familles se retrouvent en difficultés. Avec les conditions sous lesquelles, ils doivent évoluer pour la réouverture, ils se disent en très mauvaise posture. Pourtant, ils vont devoir faire avec les restrictions imposées par les autorités, en attendant qu’un vaccin ne vienne leur permette d’exercer librement, précise la même source.
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