Le Québec accueillera moins d’étrangers que prévu en 2020
Le Québec n’accueillera pas plus que 30 000 immigrants tout au long de l’année 2020. La ministre des Relations internationales et de la francophonie a dévoilé jeudi le plan...
Depuis le début de cette année, les candidats à l’immigration économique au Québec passent désormais un examen obligatoire sur les valeurs de la province Canadienne.
Depuis le 1er janvier, un questionnaire relatif au fonctionnement des institutions québécoises, à l’égalité entre les sexes ou la laïcité, est soumis aux candidats à l’immigration économique au Québec. Pour qu’ils ne soient pas surpris par ce test, un guide de préparation est mis à leur disposition sur internet.
Désormais donc, une "attestation d’apprentissage des valeurs démocratiques et des valeurs québécoises" est requise pour toute personne étrangère qui souhaite s’installer au Québec. Il s’agit d’une pièce incontournable, qui permet d’être sélectionné par le ministère de l’Immigration.
A l’initiative de ce test des valeurs, se trouve le gouvernement centriste de François Legault, qui a essuyé les critiques acerbes de la part de "ceux qui y voyaient une tentative de restreindre le nombre d’immigrants acceptés dans la province". En réalité, deux grands dossiers, à savoir, "les contrecoups des politiques controversées sur l’immigration" et la "laïcité", qui ont fortement marqué cette province canadienne l’année dernière, a poussé les autorités à envisager cette nouvelle mesure qui, du reste, ne rencontre pas l’adhésion de tous, notamment des opposants à la loi sur la laïcité.
Faut-il le rappeler, en juin dernier, le projet de loi sur la laïcité, visant à interdire les signes religieux pour certains fonctionnaires, et un second qui entend réformer le système de l’immigration, a rencontré l’hostilité de l’opposition qui y voit notamment "un choix du repli et de l’exclusion".
Les choses se compliquent davantage pour le cabinet de François Legault qui, une fois arrivé au pouvoir, a annoncé sa volonté de réduire les seuils d’immigration de 52.000 à 40.000. Ce que dénonce l’opposition qui y trouve là, une manière de porter un coup à l’image de la province du Québec, "connue pour sa longue tradition d’accueil des étrangers".
Aller plus loin
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