À l’approche du mois de Ramadan, des voix s’élèvent pour réclamer une formation religieuse adaptée aux Marocains résidant à l’étranger, notamment en France.
La loi sur les symboles religieux, adoptée en juin au Québec, suscite de vives réactions. Le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC), soutenu par l’Association canadienne des libertés civiles, a adressé, vendredi 17 janvier, une correspondance au plus haut tribunal du Canada, pour contester cette loi.
"Porter le hijab est une forme de spiritualité et d’expression de son identité. Il lui permet d’être bien dans sa peau et l’aide à lutter contre les stéréotypes qui sont perpétués au sujet des femmes musulmanes", est-il écrit dans la contestation.
La loi du Québec sur les symboles religieux s’applique aux nouveaux embauchés et garantit la neutralité religieuse de l’État, fait savoir Alnas.fr. Elle fait interdiction à la plupart des fonctionnaires, y compris les infirmières, les enseignants et les policiers, de porter des symboles religieux tels que des turbans, des hijabs, des croix et des kippas pendant leur travail.
Ichrak Nourel Hak, étudiante de l’université de Montréal, voit son rêve de devenir enseignante conditionné, voire brisé. Ceci, parce qu’elle ne pourra pas porter un hijab pour enseigner dans une école publique au Québec. Elle se dit "stupéfiée, blessée et insultée" du fait que le gouvernement pourrait lui arracher "sa carrière tant désirée simplement parce qu’elle porte le hijab".
En octobre prochain, la Cour suprême du Canada rendra une décision.
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