
Taxis au Maroc : le grand ménage a commencé
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À Rabat, des voix s’élèvent pour dénoncer les pratiques frauduleuses et illégales de certains chauffeurs de taxis envers les touristes et visiteurs.
De nombreux visiteurs de la capitale marocaine se sont récemment plaints de la qualité des services de taxis, dénonçant les pratiques frauduleuses de certains chauffeurs qui refusent d’activer le compteur, imposent des tarifs exorbitants, ou refusent sans raison de les amener à destination. Les chauffeurs parcourant les zones telles que la médina, l’aéroport de Rabat-Salé, ou les abords des grands hôtels, sont ceux qui s’adonnent à ces mauvaises pratiques, en violation des règles qui régissent le secteur.
Plusieurs touristes et visiteurs ont confié à Al Akhbar avoir été victimes d’abus de la part des chauffeurs de taxi de Rabat qui les considèrent comme de simples « opportunités de gain rapide ». La recrudescence des plaintes d’abus préoccupe les associations de protection des consommateurs qui dénoncent le laxisme des autorités face à cette situation. Selon les données rapportées par ces associations, ces plaintes ont augmenté de 40 % en 2024 par rapport à l’année précédente.
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Même si les autorités locales continuent de mener des opérations de contrôle inopinées, la régulation du secteur reste un défi majeur à relever au regard de la taille du parc de taxis et de l’absence d’alternatives de transport structurées, note le quotidien. De leur côté, les professionnels expliquent que cette situation est due, non à la cupidité et l’avidité de certains chauffeurs, mais plutôt à une inorganisation du secteur qui rend les taxis incontournables pour les visiteurs.
Les professionnels dénoncent aussi l’absence de sanctions dissuasives contre les chauffeurs qui arnaquent les touristes, soulignant que ces pratiques nuisent à l’image et à l’attractivité du royaume qui travaille à se positionner comme une destination touristique mondiale incontournable.
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