
Le groupe Orange ambitionne de renforcer ses investissements au Maroc où il emploie déjà quelque 3 500 personnes. Le géant français des télécoms place le royaume au cœur de sa stratégie d’expansion en Afrique et au Moyen-Orient.
Un budget de 128,2 milliards de dirhams a été alloué aux 16 régions du Maroc pour 2011, contre 121,5 milliards de dirhams en 2010, dont 40% sont absorbés par quatre régions.
La région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, s’adjuge la part du lion avec près de 20% de ce budget, soit 24,6 milliards de dirhams. Le Grand Casablanca, arrive en deuxième position avec 17,7 milliards de dirhams, dont une grande partie sera consacrée aux projets industriels, infrastructures routières et aéroportuaires, et à la logistique.
En troisième position figure la région de Chaouia-Ouardigha (Settat, Benslimane, khouribga), avec un budget de 12,8 milliards de dirhams. Ce chiffre s’explique par les importants projets lancés dans la région, dont la mise en place d’un réseau de pipeline pour le transport de phosphate sur 200 km et la construction de deux usines de production d’acide phosphorique.
Dans la région de Tanger-Tétouan, l’investissement public portera sur 12,9 milliards de dirhams en 2011, consacré en grande partie au secteur agricole.
La disparité entre les régions du Royaume est flagrante. Si en plus du budget alloué à ces quatre régions, on ajoute les 9,5 milliards de dirhams accordés à Doukkala-Abda (Safi, El jadida), ces cinq régions s’accapareraient alors 60% du budget accordé aux différentes régions du Maroc, soit 77,7 milliards de dirhams.
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