L’avenir de Renault se joue au Maroc

2 octobre 2010 - 22h16 - Economie - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Selon le magazine économique français l’Expansion, l’avenir de Renault se joue à Tanger. Le constructeur au losange est en train d’y construire une usine qui devrait être opérationnelle en 2012.

Dans une déclaration à l’Expansion, Jacques Chauvet, le leader du Comité de Management de la Région Euromed, explique que Renault ne peut pas retarder le démarrage de son usine tangéroise car son unité basée en Roumanie a atteint sa capacité maximale de production.

L’Expansion qui brosse un tableau du partenariat entre l’État marocain et la société française, s’étonne qu’un contrat industriel de cette importance - un milliard de dirhams - se fasse avec une telle rapidité et autant de souplesse.

L’usine qui produira quelques 200.000 véhicules au Maroc dès 2012, lancera par la suite plusieurs modèles de voitures économiques et probablement des voitures de marque Nissan. Une aile réservée à la firme japonaise serait d’ailleurs en cours de construction sur le site de Renault.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Implantation - Renault - Tanger - Presse - Automobile

Ces articles devraient vous intéresser :

L’avenir de l’industrie automobile européenne se joue au Maroc

Les constructeurs automobiles européens subissent de plein fouet les effets de l’application de la réglementation interdisant la production de moteurs à combustion interne d’ici à 2035, sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 16 milliards d’euros....

Industrie automobile : Le Maroc se positionne parmi les grands constructeurs mondiaux

L’industrie marocaine, en particulier le secteur automobile, a connu ces dernières années une croissance fulgurante, propulsant le Royaume au rang des concurrents sérieux sur la scène internationale. C’est ce qu’a affirmé Ryad Mezzour, ministre de...

Le gouvernement marocain s’attaque à l’usage privé des véhicules de l’État

La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, a annoncé l’intention du gouvernement de prendre des mesures contre l’utilisation anarchique des véhicules de l’État.

Quelles voitures dominent le marché automobile marocain ?

Le marché automobile marocain a enregistré des records de ventes en 2024. Quelque 176 401 unités, dont des citadines et des SUV en grande majorité, ont été vendues l’année dernière, ce qui représente une hausse de 9,22 % par rapport à 2023.

Saint-Gobain : l’Espagne délaissée au profit du Maroc

Saint-Gobain a annoncé le lancement de négociations en vue de la cessation d’activité de son usine de pare-brise à Avilés (Espagne), ce qui pourrait entraîner la suppression de 280 emplois et un départ vers le Maroc.

Les MRE ont boudé les locations de voiture cette année

Les professionnels du secteur de la location de voitures au Maroc se plaignent de la faible demande notée au cours de cette saison estivale par rapport aux années précédentes.

Le marché automobile marocain retrouve des couleurs

Le marché automobile marocain affiche un rebond encourageant en juillet 2024, avec 14 219 véhicules neufs vendus, soit une hausse de 8,42 % par rapport à juillet 2023. Cette embellie estivale fait suite à un léger fléchissement le mois précédent.

Le Maroc dans le top 10 des marchés mondiaux de Renault

Le Maroc est désormais le dixième marché mondial de Renault et le premier de toute la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) en termes de ventes, avec 44 497 véhicules vendus au cours des neuf premiers mois de l’année 2023.

Maroc : les voitures de fonction sous haute surveillance

L’administration publique marocaine veut en finir avec le phénomène de l’exploitation des voitures de service à des fins personnelles pendant la période des vacances. Les services compétents de la police et de la gendarmerie royale sont mobilisés à...

C’est la fin des auto-écoles sauvages au Maroc

Le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, a annoncé une série de réformes concernant les auto-écoles, tant au niveau des conditions d’octroi, de suspension et de retrait des licences que de la formation des instructeurs.