
Maroc : zéro pointé pour les droits LGBTQ+
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Le club Fatima Ino, une disothèque marocaine, prévoit d’organiser le 18 janvier à Torremolinos un événement pour lequel il a expressément exclu les homosexuels. Une discrimination qui a suscité une vive polémique dans la ville.
C’est la maire de Torremolinos, Margarita del Cid, qui a publié jeudi sur ses réseaux sociaux une capture d’écran du règlement du club Fatima Ino pour l’événement, informe El Pais. « Pas de bagarres, drogues, casquettes, tongs… et de p* », peut-on lire sur l’affiche. Il y est également indiqué que tout comportement « irresponsable ou agressif » entraînera une expulsion immédiate. « La haine et l’homophobie n’ont pas leur place ici et nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour interdire cet événement et toute activité du club qui promeut cette attitude regrettable », a réagi l’édile de la ville.
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Après son post sur Instagram, Margarita del Cid aurait reçu plusieurs messages privés à caractère raciste de la part du club, selon des sources municipales. « Les services juridiques de la mairie et les groupes LGTBI sont informés et s’efforcent de mettre un terme à cette situation », a déclaré la maire de Torremolinos qui a annoncé qu’elle déposera plainte, à titre personnel et au nom de la municipalité, « pour diffamation et crime de haine » contre les promoteurs de l’événement devant le commissariat national de Torremolinos et Benalmádena.
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Torremolinos est l’une des villes faisant partie du Réseau espagnol des destinations pour la diversité et l’une des préférées du collectif LGTBIQ+ depuis des décennies. La ville accueille de nombreuses célébrations telles que la Pride, qui rassemble plus de 30 000 personnes chaque année en juin, ainsi que de nombreux autres événements et festivals tout au long de l’été. En outre, le passage de Begoña – qui a subi un raid historique en 1971 – a été déclaré par le Congrès des députés comme un lieu de mémoire historique et un berceau des droits des LGTBI.
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