« Les menaces du rappeur islamiste Médine à l’encontre de deux de nos élues, Edwige Diaz et Julie Rechagneux sont une infamie. C’est un véritable appel à la violence et à la haine ! La Justice doit désormais se saisir au plus vite pour faire condamner ces ignominies », a tweeté lundi Marine Le Pen, condamnant l’attitude de Médine lors de ce concert à Agen (Lot-et-Garonne). L’interprète de « Don’t Laïk », sorti en 2015, ou de « Jihad », en 2005, a une histoire longue et conflictuelle avec le parti de Marine Le Pen, fait savoir Le Parisien.
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Les deux élues RN concernées ont également réagi à cette provocation du rappeur. « À Agen, le rappeur Médine a offert en pâture à son public une “piñata” avec mon visage et celui e @diaz_edwige. Selon @sudouest, le public s’en est ensuite “occupé”. Nous ne laisserons pas cette affaire sans suite », a écrit sur son compte Twitter la conseillère régionale RN, Julie Rechagneux.
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Les raisons de cette attitude du rappeur lors de son concert à Agen sont à trouver dans un communiqué du RN local publié la semaine dernière, dans lequel le parti frontiste exprimait son opposition à la venue de Médine dans le département du Lot-et-Garonne. Médine n’est pas à son premier avec les politiques. En février 2021, il avait porté plainte pour diffamation au tribunal judiciaire de Paris contre la députée LREM, Aurore Bergé, qui l’avait qualifié de « rappeur islamiste ».