Infractions, empiétement des constructions sur le domaine public, surtout la voie publique et les espaces verts, dégradation de la seule voie desservant et longeant cette station… Les irrégularités relevées dans la construction sont nombreuses et variées.
Samedi 8 février, le roi s’était rendu dans la capitale du Souss où il avait visité le chantier. Ce jour-là, le souverain était visiblement insatisfait du déroulement des travaux de construction de cette station de 650 hectares, l’une des plus importantes en Afrique du Nord, fait savoir Al Ahdath Al Maghribia. Une semaine après, le souverain a ordonné la démolition des infrastructures non conformes au code de l’urbanisme et aux plans initiaux du projet.
Trois grands hôtels appartenant à des enseignes de renommée mondiale, toujours en cours de construction, et quatre villas situées sur une surface de 160 m2 chacune, ont été démolis après l’évacuation du chantier. De même, Mounia Boucetta, responsable légale de Madaef, une filiale de la CDG, a été invitée à démolir les quatre villas construites sur le domaine public et deux chambres dans l’aile sud de l’hôtel Hyatt Regency, en cours de construction, précise la même source.