Le capital de la compagnie nationale passe de 3,62 à 7,02 milliards de DH, grâce à l’injection de 34 millions d’actions nouvelles de 100 dirhams de nominal chacune, rapporte Le360. Selon le contrat, les actionnaires doivent régler au moins le 1/4 de leur montant nominal en espèces ou par compensation avec des créances liquides et exigibles des souscripteurs vis-à-vis de la société. Quant au solde, il devrait être libéré en une ou plusieurs fois sur appel du conseil d’administration.
Le dernier rapport de la Direction des établissements et entreprises publics (DEPP) indique que « le Fonds Hassan II a réglé sa contribution financière à hauteur de 1,5 milliard de dirhams en avances en comptes courants. Ils seront intégralement capitalisés lors de l’augmentation de capital de la compagnie, indique-t-on. La part de l’État, à raison de 1,17 milliards, sera ajoutée aux 700 millions de DH prévues dans le cadre de la loi de finances 2020, est-il précisé.
Lors d’un point de presse organisé en août dernier, l’Argentier du Royaume a relevé que l’injection des 6 milliards de dirhams, se fera à hauteur de 60%, soit 3,6 milliards de dirhams, sous forme d’injections d’argent public dans le capital (augmentation de capital). Le reste, évalué à 2,4 milliards de dirhams (40% du total), prendra la forme de crédits garantis par l’État.