Nouveau rebondissement dans l’affaire de viol dont est accusé le chanteur marocain, Saâd Lamjarred. En avril 2019 déjà, une ordonnance rendue par un juge d’instruction parisien avait requalifié les faits dans le dossier du chanteur accusé de "viol" en "agression sexuelle" et "violences aggravées", et l’avait renvoyé en correctionnelle. En janvier 2020, coup de tonnerre ! La cour d’appel de Paris a infirmé cette ordonnance en estimant que le chanteur devait être jugé pour "viol", et de ce fait, devant une cour d’assises.
Et un nouvel épisode s’ouvre aujourd’hui. Selon des informations révélées par Le Parisien, "l’annulation s’explique par une erreur dans la forme et non sur le fond". Les avocats de Saad Lamjarred ont estimé que l’arrêté n’avait pas respecté le Code de procédure pénale puisqu’il n’avait pas été signé par le président de la chambre d’instruction. Cela ne signifie pas pour autant la fin de cette affaire de viol qui remonte à octobre 2016. Le chanteur marocain à succès, aurait agressé sexuellement une jeune femme dans sa chambre d’hôtel, quelques jours avant un grand concert à Paris.
Avec ces nouveaux éléments, le dossier retourne à la chambre d’instruction de Paris. Cette fois-ci, il sera entre les mains de nouveaux magistrats qui vont "décider si le sort du chanteur sera scellé aux assises ou non". La défense de la plaignante a jugé invraisemblable qu’une "erreur technique ait pu se produire à ce degré de la hiérarchie judiciaire, et compte plaider encore une fois pour un renvoi aux assises", précise la même source.