Une récente enquête du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) lève le voile sur la persistance de pratiques de punitions violentes dans les établissements scolaires marocains.
La circulaire du chef de gouvernement, Saâdeddine El Othmani, qui traite du report des concours de recrutement et de la suspension des promotions dans la fonction publique à cause du coronavirus n’est pas du goût des syndicats, y compris la section de l’enseignement affiliée à l’UNMT, l’aile syndicale du Parti de la justice et du développement (PJD).
La Fédération nationale de l’enseignement (FNE) s’est fendue d’un communiqué pour s’insurger contre la circulaire du chef de gouvernement qu’elle qualifie de discriminatoire. Elle dit s’opposer à toute mesure susceptible de porter atteinte aux droits des fonctionnaires de l’enseignement, quel que soit le prétexte avancé.
La fédération a appelé le gouvernement à retirer cette circulaire. Selon elle, la circulaire "vise en premier lieu les femmes et les hommes de l’enseignement qu’elle tente de décourager dans des circonstances critiques nécessitant, au contraire, la motivation, la reconnaissance et la mobilisation de tous".
Toutefois, elle réaffirme l’engagement des enseignants à jouer le rôle qui est le sien, et demande par la même occasion au gouvernement de revaloriser la fonction enseignante.
Dans sa circulaire, Saâdeddine El Othmani a demandé aux ministres de suspendre toutes les promotions, sauf celles concernant les fonctionnaires de la sécurité intérieure et le personnel du secteur de la santé. De même, il a été décidé du report de tous les concours de recrutement.
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