Saïd Naciri face à une saisie immobilière
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Saida, une habitante de Farciennes, dans le Hainaut, a dû payer environ 1 000 euros à un avocat dans le cadre d’un divorce et dont elle n’a pas été satisfaite du travail. L’enseignante estime avoir été « escroquée » par l’avocat qui a profité de son « état de faiblesse ».
« Je me suis mariée au Maroc avec un homme plus jeune que moi. Il est revenu avec moi en Belgique au mois d’août dernier. Et, quelques mois plus tard, ça n’allait déjà plus », explique à RTL Info Saida, mère de quatre enfants, qui a contacté l’avocat fin janvier dans le cadre d’une procédure de divorce. Le 25 janvier, elle se rend au cabinet de l’avocat. Après l’avoir écouté, ce dernier l’a assurée « qu’il allait entreprendre des démarches auprès du tribunal de la famille afin de demander des mesures urgentes d’éloignement pour [son] mari qui avait déjà quitté le domicile ».
Pour cette consultation qui aura duré « moins d’une heure », Saida a payé 190 euros et une première provision de 726 euros. Et puis, silence radio, alors qu’elle a envoyé tous les documents pour engager la procédure comme convenu. « La procédure suit son cours », lui a fait savoir l’avocat dans un mail. « Le 24 février, je suis allée à son cabinet. Il ne se souvenait déjà plus de mon dossier. En fait, il n’avait rien fait… Je lui ai fait remarquer que j’avais payé 1 000 euros. Il m’a rendu tous mes papiers, en me disant que de toute façon mon dossier est trop compliqué », se désole Saida.
À lire : Affaire d’escroquerie et de corruption : un avocat condamné à cinq ans de prison à Rabat
Pour cette deuxième consultation d’à peine 20 minutes, l’avocat a réclamé 200 euros. « J’étais scotchée. En partant, je lui ai dit que c’était un escroc », précise-t-elle. Estimant avoir été lésée, Saida décide d’évoquer sa situation au tribunal. « J’ai eu un rendez-vous avec un ombudsman qui est une sorte de conciliateur. Il a écouté et pris des notes », confie l’enseignante. Après l’avoir entendue, Maitre Xavier Borne, l’ombudsman, a appelé l’avocat incriminé qui « prétendait avoir fait une citation en divorce qu’il n’avait pas faite, en tout cas, il ne l’a pas soumise à la cliente. Moi, j’ai fort insisté pour qu’il réduise son état. Il a estimé ne pas devoir le faire ».
Saida est indignée. Me Borne lui conseille de saisir la commission des honoraires au sein du conseil de l’ordre. Ce que compte faire la mère de famille. En attendant, elle a consulté un autre avocat pour son divorce. « Il m’a demandé 50 euros pour la première séance. Ensuite, j’ai payé 650 euros de provision. Et sur la semaine même, j’ai eu mon rendez-vous au tribunal de la famille. Il est très clair sur les prochaines étapes. Et, selon lui, un tel divorce n’est pas compliqué », assure Saida qui est convaincue d’avoir été « flouée » par le premier avocat.
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La cour d’appel de Rabat vient de condamner un avocat impliqué dans une affaire d’escroquerie et de corruption, à une peine de cinq ans de prison, assortie d’une lourde amende.
Le tribunal de première instance de Rabat a rendu son verdict cette semaine, condamnant un homme, né en 1984, à une peine de cinq mois de prison ferme pour tentative d’escroquerie.
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