Hassan Khattab, leader salafiste condamné à 30 ans de prison en 2006 dans l’affaire "Ansar Al Mahdi", affirme refuser la grâce royale pour régler définitivement le problème des salafistes condamnés au Maroc pour terrorisme.
L’homme qui purge sa peine à la prison de Settat, avait été condamné pour avoir projeté des actes terroristes contre des infrastructures touristiques, des hommes politiques marocains et des diplomates étrangers.
Dans une lettre ouverte, Hassan Khattab accuse l’administration pénitentiaire de tortures, et explique que son rejet d’une grâce royale n’est pas un manque de respect vis-à-vis du Roi, mais plutôt "un plaidoyer" pour un règlement définitif du problème de la Salafiya Jihadia au Maroc.
Le salafiste qui estime que la violence est une obligation et que la démocratie pratiquée aujourd’hui est une sorte de polythéisme visant à asservir les peuples faibles, affirme que le mouvement salafiste marocain est aujourd’hui "un front de la pensée libérale".
Plusieurs Cheikhs marocains de la Salafiya Jihadia, notamment Hassan Kettani, Mohamed Rafiki et Omar Haddouchi, en prison depuis 2003 pour leur implication dans les attentats de Casablanca, avaient été graciés par le Roi Mohammed VI en en février dernier.
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