Le salafiste Hassan Kettani au cœur d’une nouvelle polémique
Le cheikh salafiste Hassan Kettani est à l’origine d’une nouvelle polémique suite à une déclaration pour le moins étrange sur la célébration du nouvel an amazigh.
Après avoir déclaré que le "coronavirus était une punition divine", les salafistes reviennent à la charge par le biais de leur porte-parole, Hassan Kettani. Selon lui, "les Marocains n’ont pas le droit de se divertir pendant l’état d’urgence".
Certains disent d’eux qu’ils profitent de la pandémie pour tenter, une fois encore, d’imposer aux Marocains leur idéologie restrictive de toutes les libertés. Leur porte-parole, Hassan Kettani est connu sur les réseaux sociaux pour ses publications incitant à la haine. Il a par exemple dénoncé sur son compte Facebook, la fermeture des mosquées, en mettant en avant le maintien des rites religieux en Israël : "Afin que l’accomplissement des prières talmudiques ne soient pas interrompues, le gouvernement israélien a décidé d’autoriser la prière trois fois par jour devant le Mur des lamentations, à condition que le nombre de croyants ne dépasse pas les 10 personnes", rapporte Assabah.
"Kettani a multiplié les messages visant à désarçonner les citoyens musulmans soumis à l’état d’urgence sanitaire". C’est ainsi qu’il les a appelés à éviter les chaînes de télévision, citant nommément 2M qui, dit-il, "aurait besoin d’une mise en quarantaine pour le mal qu’elle fait aux Marocains". Il a conseillé à ses disciples de se garder de lire la presse nationale, affirmant que cette "presse de la honte n’a d’autre objectif que de se moquer des religieux, de leurs savants et de leur jeunesse".
Pour Hassan Kettani, "les gens vertueux constituent une soupape de sécurité pour la société marocaine. Il faut qu’on les respecte, qu’on leur voue la plus grande considération et qu’on suive leurs orientations, ou un déluge de calamités s’abattra sur nous". Il a par ailleurs critiqué avec ironie les décisions du gouvernement : "Est-il possible de ne plus accomplir la prière des morts ? C’est inacceptable, car cette prière est un devoir", a-t-il affirmé.
Aller plus loin
Le cheikh salafiste Hassan Kettani est à l’origine d’une nouvelle polémique suite à une déclaration pour le moins étrange sur la célébration du nouvel an amazigh.
Pour certains salafistes marocains, le coronavirus serait "une punition divine", balayant ainsi d’un revers de main, toutes les autres thèses avancées pour expliquer l’épidémie.
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