Maroc : quel est le salaire minimum dans la Fonction publique ?

15 juin 2019 - 10h40 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

Lors du Conseil de Gouvernement qui s’est tenu jeudi dernier, il a été question, entre autres, de l’augmentation des salaires ainsi que des différentes allocations versées aux fonctionnaires et à leurs ayants droits.

Selon le Porte-parole du Gouvernement, Mustapaha El Khalfi, cette revalorisation salariale concerne 900.000 fonctionnaires civils et militaires. Cette augmentation des salaires s’accompagnera de celle des allocations familiales au profit de 300.000 fonctionnaires.

Pour accompagner cette revalorisation, 36 décrets ont été présentés jeudi pour la mise en application effective de l’accord signé avec les différents syndicats.
Concrètement, il est question d’une hausse progressive sur trois ans :

• 200 DH à partir du 1er mai 2019,
• 200 DH à compter de janvier 2020,
• 100 DH en janvier 2021.

Cette augmentation nette sera de 400 DH pour les fonctionnaires ayant l’échelon 6 et plus. Elle sera versée sur la base de 200 DH à partir du 1er mai 2019, 100 DH en janvier 2020, et 100 DH en janvier 2021.

Suite à ces revalorisations, le salaire minimum dans la Fonction publique sera désormais de 3.300 dirhams par mois alors que la moyenne devrait se situer autour de 8.000 dirhams. Tout cela a un coût pour l’Etat puisque l’ardoise se chiffre à 14,5 milliards de dirhams, soit 11% du PIB et 53% des rentrées fiscales ...

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Administration - Mustapha El Khalfi

Ces articles devraient vous intéresser :

Ce fléau qui fait mal au Maroc

Malgré l’adoption en 2015 de la stratégie nationale de lutte, la corruption ne recule pas au Maroc en raison de principales résistances rencontrées, aussi bien au niveau intra-étatique que dans l’ensemble de la société, et en particulier dans le...

Du changement dans les aéroports marocains

L’Office national des Aéroports (ONDA) poursuit sa politique de modernisation aéroportuaire. Il procédera bientôt à l’installation de portiques électroniques dans cinq aéroports.

Bonne nouvelle pour les salariés marocains

Les salariés marocains peuvent se frotter les mains. Des mesures fiscales qui leur sont favorables sont consignées dans le projet de loi de finances (PLF-2025).

Booking dicte sa loi aux hôtels marocains

La plateforme de réservation en ligne, Booking.com continue de dicter sa loi aux hôteliers marocains, ainsi qu’aux agences de voyages, provoquant d’énormes pertes économiques.

Un projet du roi Mohammed VI concernant les MRE en souffrance

Annoncée en novembre 2024 par le roi Mohammed VI lors de la commémoration de la 49e Marche verte, la création de la Fondation Mohammedia pour les Marocains résidant à l’étranger peine à devenir réalité alors que les problèmes administratifs auxquels...

Aïd al-Adha : la vente du mouton interdite au Maroc ?

Au Maroc, des mesures visant à empêcher des citoyens d’acheter des bêtes à sacrifier lors de l’Aïd al-Adha, ont été observées. Ils sont orientés vers l’abandon du sacrifice.

Le Maroc adopte les livrets de famille électroniques

Face à la pénurie des livrets de famille dans certains services d’état civil, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit a annoncé l’adoption progressive des livrets de famille électroniques.

Fonctionnaires marocains : des coûts salariaux de plus en plus insoutenables ?

Au Maroc, les quelque 570 917 fonctionnaires publics devraient coûter 180,27 milliards de dirhams à l’État en termes de salaire en 2025, ce qui représente 10,96 % du PIB et près de 53 % de l’investissement prévu. Des dépenses qui pèsent lourd sur les...

Aïd El Fitr 2024 : une bonne surprise pour les fonctionnaires marocains ?

La ministre déléguée chargée de la réforme de l’administration et de la transition numérique, Ghita Mezzour, propose au gouvernement de décréter un congé exceptionnel de trois jours au lieu de deux à l’occasion de l’Aïd Al-Fitr 2024.

Au Maroc, les agences de voyage en péril ?

Au Maroc, les inquiétudes sont de mise au sein des agences de voyage. En cause, la récente mise en conformité à la loi 11-16, encadrant l’exercice de cette activité.