Egorgé pour une montre

13 mai 2017 - 12h00 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Qualifié « d’insaisissable » par son propre avocat, Samir Dardouri, un homme d’origine marocaine, est jugé depuis jeudi pour avoir égorgé un jeune étudiant en 2013.

A l’ouverture de son procès, il a d’abord nié les faits avant de déclarer : « C’est moi qui l’ai assassiné ». C’est dire que la cour d’assises des Bouches-du-Rhône à Aix-en-Provence aura du mal à cerner la personnalité de ce trentenaire qui a déjà eu affaire à la justice en Allemagne, en Italie et en Belgique.

Les faits se sont produits dans la nuit du 9 août 2013. Jérémie Labrousse est venu chercher une amie à la gare Saint-Charles à Marseille. Quelques minutes plus tard, il est frappé à la gorge par un tesson de bouteille par le Marocain et deux jours après la victime perdra la vie.

Devant les enquêteurs, Samir Dardouri évoque d’abord une gifle donnée par la victime. « Lorsque je l’ai frappé, ce n’était pas dans l’intention de le tuer mais juste de me défendre », avait-il déclaré, avant de se rétracter et de parler d’un vol de montre.

Le flou entoure encore les circonstances exactes du drame, mais l’enquête menée par la police conclut que l’accusé errait dans les rues de Marseille guettant l’occasion de voler « quiconque serait en possession de biens pouvant lui convenir ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Marseille - Homicide

Aller plus loin

Belgique : hommage à la Marocaine égorgée en pleine rue (vidéo)

La commune d’Evere a organisé, jeudi 3 juin, une cérémonie d’hommage en mémoire de Mounia, une Marocaine de 36 ans, égorgée par un individu en pleine rue dimanche 30 mai. Cette...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : le casier judiciaire électronique enfin lancé

Le ministère de la Justice a procédé mardi, au lancement de quatre nouveaux services numériques dont le casier judiciaire électronique.

La justice confirme l’amende de 2,5 milliards de dirhams contre Maroc Telecom

Le recours de Maroc Telecomcontre la liquidation de l’astreinte imposée par l’agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), a été rejeté par la cour d’appel de Rabat.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Concours d’avocat : profond désaccord au sein de la profession

La polémique liée au concours d’accès à la profession d’avocat a fini par diviser le corps des avocats, dont certains défendent le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, et son département contre tout « favoritisme » tandis que d’autres appellent à...

Accusé de viol, Achraf Hakimi se sent « trompé et piégé », selon ses proches

Achraf Hakimi a été mis en examen vendredi pour viol. Le défenseur marocain du Paris Saint-Germain (PSG), qui nie les faits, est soutenu par sa famille et son club. Selon ses proches, il dit se sentir « trompé ».

Mohamed Ihattaren rattrapé par la justice

Selon un média néerlandais, Mohamed Ihattaren aurait des démêlés avec la justice. Le joueur d’origine marocaine serait poursuivi pour agression et tentative d’incitation à la menace.

Maroc : Abdelali Hamieddine, ancien parlementaire, condamné pour meurtre

La Cour d’appel de Fès a rendu son verdict dans l’affaire de l’ex-parlementaire Abdelali Hamieddine, qui vient d’être condamné à une peine de 3 ans de prison ferme.

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Maroc : un ancien diplomate accusé de prostitution de mineures risque gros

L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.

Enfants hors mariage : « la fête d’une nuit est à payer pendant 21 ans »

Comme pour les couples mariés, les enfants nés hors mariage au Maroc seront pris en charge par les parents. Une disposition est prévue dans le nouveau Code pénal pour reconnaitre leur droit, a annoncé le ministre de la Justice Abdellatif Ouhabi.