Bilal Elabdani
L’enquête devra établir les « causes de la mort » du jeune Marocain, mais l’avocat de la famille a d’ores et déjà déposé une plainte contre X pour « homicide involontaire » et reproche aux autorités « des manquements graves aux obligations de sécurité » qui seraient à l’origine de sa mort, d’après sa famille.
Selon l’AFP, le 5 août dernier, le jeune homme a été placé en garde à vue après des soupçons « d’apologie du terrorisme » pour avoir laissé sur le mur de l’hôtel où il séjournait une inscription en arabe qui s’est avéré n’être qu’un verset du coran. Au téléphone, ses parents affirment avoir signalé à la police les problèmes psychiatriques de Bilal.
Le soir même de son arrestation, il est placé en détention à la prison des Baumettes à Marseille où il sera retrouvé pendu avec ses draps. L’avocat de la famille reproche à la justice de ne pas avoir informé la prison de l’état de santé mentale de Bilal.
Interrogé par l’AFP, le directeur de la prison affirme pour sa part que les antécédents de tentatives de suicide n’étaient pas connus et que lors de son admission « ses fragilités psychiatriques n’étaient pas émergentes ».