Dans ce dossier, le ministère public a d’abord requis 20 ans de prison ferme contre ce terroriste, âgé de 37 ans, marié et père de deux enfants, originaire du douar Souika à Tanger, rapporte le quotidien Al Akhbar.
Après délibération, il a été condamné à 12 ans de prison ferme par la Cour, pour plusieurs chefs d’accusations dont la constitution de bande criminelle, le port et l’utilisation d’arme à feu et la gestion de fonds dans le but de commettre des actes terroristes.
Le parcours terroriste du djihadiste marocain en question témoigne de sa dangerosité. En effet, il a déjà passé près de sept ans en Syrie où il a appris à manier les armes automatiques, dont le Kalachnikov, et pris part à des combats sanglants. Il a fréquenté la faction marocaine dénommée "Mouvement de Cham Islam", alors sous commandement d’un Marocain, ancien prisonnier de Guantanamo.
Par ailleurs, précise la même source, l’accusé, au cours de son séjour syrien, était membre de l’armée syrienne libre, opposée au régime syrien, de même que d’autres milices associés à Daech. Il s’est réfugié en Turquie, son lieu d’arrestation, et a connu la prison durant quatre mois avant d’être remis à la justice marocaine en 2019.