Dans un dossier spécial consacré au sujet, le journal égyptien Al Ahram relève que le mois du jeûne rime avec l’abondance sur les tables à manger dans les ménages au Maroc. Cette période est liée à « une table bien remplie de toutes sortes de mets appétissants et de pâtisseries succulentes », précise le média. Hormis l’aspect gastronomique, le journal parle de la nuit du 27ᵉ jour de jeûne qui est un véritable événement célébré le soir, par les familles marocaines dans « une ambiance familiale et conviviale ».
Sans omettre l’attachement des Marocains aux valeurs de solidarité et d’entraide envers les nécessiteux durant ce mois sacré, le dossier évoque en outre leur attachement aux habits traditionnels. « Les hommes et les femmes tiennent de plus en plus à porter les vêtements traditionnels et à les acheter pour leurs enfants afin de les inciter à s’attacher aux coutumes marocaines », fait part la publication, qui souligne que des ventes populaires de ces habits sont organisées durant le mois de jeûne et les fêtes religieuses.
Aussi, dans les marchés marocains, fait remarquer Al Arham, les commerçants achalandent leurs étales car, confiants que le mois de Ramadan coïncide avec les bons chiffres, chose rare depuis l’avènement du Covid-19.
Toutefois, le média égyptien se désole de ce que le contexte sanitaire actuel empêche les Marocains de sortir prier dans les mosquées et de s’asseoir dans les cafés et les places publiques alors qu’ils avaient cultivé cette habitude depuis bien longtemps.