Traiter la question migratoire par le développement partagé et la sécurité humaine

2 janvier 2007 - 22h47 - Maroc - Ecrit par : L.A

Le traitement de la question migratoire est basé sur le nouveau concept du "développement partagé" et de la "sécurité humaine", en vue de lutter contre la pauvreté et réduire les disparités, a affirmé mardi Nouzha Chekrouni.

Répondant à une question orale à la Chambre des conseillers, Chekrouni
a indiqué que le ministère adopte une approche globale fondée sur le partage des responsabilités et veille à mettre en place de nouveaux mécanismes d’action dans le cadre de commissions bilatérales conjointes avec les pays accueillant une communauté marocaine.

Elle a ajouté que son département accorde un intérêt particulier à l’éducation dans son sens large, en coordination avec plusieurs ministères, notamment ceux de l’éducation nationale, de la Culture, et des Habous et des Affaires islamiques, soulignant que les actions du ministère en faveur des enfants des MRE ne portent pas seulement sur l’enseignement de la langue mais aussi sur des aspects inhérents à la culture marocaine.

Le ministère a déployé dans le cadre de ses orientations stratégiques d’intenses efforts pour créer des centres culturels dans certaines grandes capitales, a-t-elle dit, citant à ce propos le Centre d’amitié et de dialogue
maroco-flamand et l’Espace culturel à Palerme (Italie).

Elle a annoncé aussi l’ouverture prochaine d’un centre culturel à Rome. Et d’ajouter que plusieurs mesures ont été prises pour simplifier les conditions d’intégration des MRE ainsi que leurs investissements dans le Royaume, rappelant l’organisation de plusieurs caravanes économiques en partenariat avec les Centres régionaux d’investissement.

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Sujets associés : Immigration clandestine - Nouzha Chekrouni - Intégration - Développement - MRE

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