Les mis en cause auraient réussi à influencer la décision de plusieurs responsables, au moyen de lettres portant une fausse signature du Roi Mohammed VI. L’opération aurait été répétée à maintes reprises avec différents responsables et aurait permis à ce réseau d’accomplir des tâches administratives et de résoudre des problèmes pour le compte de personnes qui en payaient la contrepartie.
C’est une de ces lettres portant une fausse signature du Roi, qui aurait mis la puce à l’oreille du gouverneur d’Oujda. Ce dernier aurait ordonné une enquête qui aura permis aux autorités de remonter jusqu’au réseau.
La perquisition du domicile du rédacteur des fausses lettres royales, a permis aux autorités de découvrir des tampons d’administrations publiques, d’ambassades, des documents administratifs portant la mention "Ultra secret".