Il s’est vendu moins d’alcool au Maroc en 2014

25 janvier 2015 - 12h59 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

Malgré les promotions de fin d’année, les Marocains ont acheté moins d’alcool l’année dernière. Les taxes et le circuit informel en cause.

Une baisse de 5% des ventes a été observée l’année dernière, d’après la Direction des douanes, dont les chiffres ont été rapportés par la Vie Eco. Ainsi, 1,123 million d’hectolitres ont été vendus l’année dernière par les circuits légaux (magasins, bars, discothèques..). Et c’est le vin qui semble souffrir le plus avec une baisse supérieure à 10%, 3% pour les bières et moins de 1% pour les spiritueux.

Pourtant, les distributeurs ont fait de gros efforts de promotion, ajoute la même source, en accordant des baisses pouvant atteindre 7 à 6 dirhams dans le cas des vins d’entrée de gamme ou encore des gratuités. C’est le cas des Celliers de Meknès qui ont offert une bouteille gratuite aux vendeurs pour quatre vendues.

Côté Brasseries du Maroc, Kania, la nouvelle bière d’entrée de gamme a sauvé la mise et a permis de récupérer certains clients qui s’étaient tournés vers l’informel.

Au Maroc aujourd’hui, on estime entre 20 et 30% la part du marché de l’informel. S’agissait de la Mahia (eau de vie), plus de 300.000 hectolitres ont été écoulés par les magasins clandestins, d’après la même source !

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Consommation - Brasseries du Maroc - Alcool - Celliers de Meknès

Ces articles devraient vous intéresser :

Prix du pain au Maroc : pas d’augmentation ... pour l’instant

Pas de hausse immédiate du prix du pain au Maroc, rassure la Fédération nationale des boulangeries et pâtisseries du Maroc. Face aux rumeurs qui circulaient ces dernières semaines, la Fédération a tenu à clarifier sa position dans un communiqué officiel.

Ces plantes qui empoisonnent les Marocains

L’intoxication par les plantes et les produits de pharmacopée traditionnelle prend des proportions alarmantes au Maroc. Le Centre antipoison du Maroc (CAPM) alerte sur ce problème de santé publique méconnu du grand public.

Coca-Cola : alerte en Europe, mais pas de danger au Maroc

Coca-Cola a récemment procédé au rappel massif de ses produits en Europe en raison d’un excès de chlorate. Le Maroc n’est pas concerné par cette décision, a rassuré l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).

Maroc : les hanouts se rebellent contre Coca-Cola

Au Maroc, un bras de fer oppose une multinationale de boissons gazeuses au Maroc (Coca-Cola) aux propriétaires d’épiceries, en raison de « pratiques commerciales abusives ».

Des clients en colère contre Maroc Télécom

Maroc Telecom a revu ses offres à la hausse au grand dam de ses abonnés qui souffrent déjà de la cherté de la vie.

Ramadan 2025 au Maroc : quelle disponibilité pour les dattes ?

Les producteurs et commerçants de dattes au Maroc rassurent les consommateurs quant à la disponibilité et à des prix abordables de ce produit sur le marché pendant le mois sacré de Ramadan.

Maroc : vers la suppression de la TVA sur certains produits ?

Des députés de l’opposition parlementaire continuent d’appeler à l’exemption de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur tous les produits de base à forte consommation afin de soutenir le pouvoir d’achat des Marocains en cette période d’inflation.

Maroc : une flambée inquiétante du prix de la volaille et des oeufs

Au Maroc, les prix de la volaille et des œufs s’envolent au grand dam des consommateurs. Quelles en sont les causes ?

Les prix de la viande au Maroc résisteront-ils à la sécheresse ?

Les prix de la viande connaîtra-t-il une augmentation au Maroc à cause de la sécheresse qui touche le Maroc depuis quelques années ? Voici la réponse d’un expert du secteur.

Ramadan 2025 au Maroc : alerte sur une explosion des prix

À l’approche du mois sacré du Ramadan, la Fédération marocaine des droits des consommateurs s’inquiète de la stabilité du marché intérieur et appelle à des mesures urgentes pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens, notamment les plus modestes.