La zakat de l’Aïd Al Fitr, fête marquant la fin du mois de Ramadan, a été fixée cette année à 15 DH par personne au Maroc, par le conseil supérieur des Oulémas (théologiens) du Royaume. La zakat veut dire littéralement "purification". A travers elle, le Musulman, expie ses pêchés, explique un hadith.
Le montant de la zakat diffère en fonction de la région. Si celle-ci a été estimée entre 7DH et 15DH40 à Safi par exemple, la zakat dépasse les 16DH dans d’autres régions du pays. Pour les Marocains d’Europe, la zakat a été évaluée à cinq euros par personne.
Toute personne ayant de quoi se nourrir pour un jour et une nuit et disposant d’un peu de victuailles, doit s’acquitter de cet impôt purificateur, à partir du coucher de soleil du dernier jour de Ramadan.
Le prophète Mohammed avait recommandé aux Musulmans de s’acquitter de leur zakat avant la prière de l’Aïd. Pour celui qui le fait après, cela est considéré comme une simple aumône. Il est possible toutefois de donner la zakat, un ou deux jours avant l’Aïd.
Si les avis des théologiens divergent quant à la nature de la zakat que le jeûneur doit offrir à la fin du mois de Ramadan, le Musulman est libre de s’en acquitter soit sous forme de denrées alimentaires (blé, orge, farine, lentilles, riz ;....), ou en argent si cela s’avère plus simple, à des pauvres, ou des personnes endettées, à condition que cette dette soit "halal".
En 2013, les Marocains se seraient acquittés d’environ 260 millions de DH de zakat, estime le quotidien Attajdid, porte-parole du Parti Justice et Développement (PJD), si l’on considère que la moyenne de la zakat était de 10DH lors du précédent Aïd Al Fitr.
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