À l’approche de l’Aïd al-Adha, les intermédiaires usent de subterfuges pour escroquer les acheteurs de mouton dans les marchés.
Profitant des informations publiées par les médias traditionnels et les réseaux sociaux sur la flambée des prix du mouton, les intermédiaires, également connus sous le nom « chenakka » trouvent des astuces pour gruger voire escroquer les acheteurs de mouton de l’Aïd al-Adha. L’une des stratégies consiste à créer des attroupements autour des vendeurs éparpillés avec une demi-douzaine de moutons chacun, renchérissant l’un sur l’autre pour être l’heureux acquéreur de l’une de ces bêtes, explique Assabah. Cette scène qui capte l’attention vise en réalité à arnaquer le vrai acheteur, car les personnes autour des vendeurs ne sont rien d’autre que des comparses. L’acheteur s’arrête et négocie l’achat. Il se trouve piégé et se faire ainsi arnaquer. L’achat du mouton peut lui coûter jusqu’à 7 000 dirhams au lieu de 4 000.
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Autre astuce : une entente concertée sur des prix très élevés entre éleveurs-vendeurs et intermédiaires. Ensemble, ils repèrent une cible. Leurs complices se présentent et se font passer pour des acheteurs potentiels. « Ils négocient serrés pour obtenir un prix moindre, tout en vantant les qualités de la bête, l’acheteur réel est encouragé, montre plus d’intérêt et dès qu’ils sentent qu’il est prêt, l’un des faux acheteurs se désiste, lui conseillant de ne pas rater l’occasion », selon le quotidien. À la fin, ils servent à l’acheteur, la phrase magique : « Je le voulais pour moi, mais Dieu l’a voulu pour toi. Allez, tu as pu obtenir ce qu’il y a de mieux sur le marché ».
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