Au Maroc, le parti au pouvoir dit niet au mariage homosexuel

« Le RNI ne veut pas de discorde dans la société, et ne cherche pas à opposer la femme à l’homme. Ce que nous voulons, c’est une famille au sens traditionnel du terme, un mari et une femme, comme nous l’avons toujours connu historiquement, et non pas un mariage entre deux femmes ou deux hommes », a déclaré samedi Rachid Talbi Alami, membre du bureau politique du Rassemblement national des indépendants (RNI) lors du troisième colloque régional des femmes du RNI sur « L’empowerment des femmes entre défis et acquis sous le bilan intermédiaire du gouvernement », organisé par l’organisation des femmes du RNI de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, sous le thème « Ensemble pour renforcer la participation des femmes socialement, économiquement et politiquement ».

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Rappelant que le Code de la famille, institué par le roi Mohammed VI en 2004, avait reconnu plusieurs droits pour les femmes, il a indiqué que sa révision après vingt ans vise à rendre justice encore plus équitablement à la femme et à la famille. Il a donc mis l’accent sur la nécessité de « préserver la famille telle qu’elle est, donner des droits à la femme, rejeter la violence contre elles ou leur asservissement ». Selon le coordinateur régional du RNI pour Tanger-Tétouan-Al Hoceima, « il n’y a pas de différence entre l’homme marocain et la femme marocaine, et lorsque la femme est présente aux côtés de l’homme, le succès est au rendez-vous ».

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Le responsable régional du RNI a également mis en avant les femmes marocaines qui ont joué de grands rôles tout au long de l’histoire. Selon lui, la beauté du nord du Maroc repose sur la beauté et l’intelligence de la femme de la région. Il note toutefois que la parité femme-homme n’est pas encore une réalité. Il qualifie l’application mécanique de la parité de question erronée. Son parti consent tout de même des efforts. « 25 % des parlementaires du RNI sont des femmes, et nous avons augmenté la représentation des femmes dans les conseils élus à 32 % », mais « nous n’avons pas encore atteint la parité que nous souhaitons, mais nous avons bien travaillé dans ce sens », a précisé Talbi Alami.